18 Mayıs 2016 Çarşamba

Introduction

Introduction

A travers le temps, les hommes observèrent l’univers et tentèrent de résoudre ses énigmes. Pour répondre à des questions épineuses, de nombreux scientifiques firent des découvertes relativement importantes étant donné les restrictions de leurs époques. D’autres se firent remarquer en dépit du fait que leurs déclarations furent plus tard assimilées à des erreurs scientifiques.
Claudius Ptolémée était un scientifique et un philosophe du 2ème siècle à Alexandrie, qui était alors le centre des recherches scientifiques. Il observait les cieux afin de mieux connaître l’univers et la place de la Terre dans celui-ci et d’étudier les mouvements du Soleil, de la Lune et des étoiles. Il conclut finalement que la Terre devait être au centre de l’univers. Selon sa théorie, la Terre était inerte tandis que le Soleil, la Lune et les étoiles tournaient autour d’elle. Ses écrits attirèrent beaucoup l’attention. Traduits en plusieurs langues, ils eurent une grande influence, surtout sur la culture européenne. L’église catholique fonda sa théologie sur le modèle centré sur la Terre de Ptolémée. Peu de temps après, des bruits sur des contradictions au sein de la théorie se répandirent. Mais ils furent rapidement étouffés en raison de la grande popularité de Ptolémée. Or, une fois ces contradictions dévoilées il n’était plus possible de les ignorer. Au 15ème siècle, Copernic en démontrant les erreurs de Ptolémée s’opposa fermement à l’idée d’un univers centré sur la Terre. Au fil des siècles, on découvrit que la Terre est une planète évoluant autour du Soleil, n’étant lui-même qu’une étoile parmi des millions d’autres dans la voie lactée et que la voie lactée n’est qu’un exemple des innombrables galaxies composées d’étoiles.
Claudius Ptolémée
 
Claudius Ptolémée
Les hommes furent toujours fascinés par le feu et les flammes, mais ses énigmes ne furent toujours pas résolues. Vers la fin du 17ème siècle, un scientifique allemand, G.E. Stahl tenta de découvrir la source du feu. Suite à des expériences, il établit que le feu était causé par une substance invisible nommée phlogistique, qu’il croyait capable de pénétrer les objets et de s’en dégager. Tout objet contenant le phlogistique brûlait rapidement, alors que les substances dépourvues de phlogistique ne brûlaient pas. La fumée s’échappant de l’objet se consumant était assimilée à l’expulsion du phlogistique, à mesure que le matériau rétrécissait et s’affaiblissait. On croyait également qu’en étouffant le matériau brûlant, on empêchait l’expulsion du phlogistique et donc le feu de brûler. On observa cependant que les métaux ne rétrécissaient ni ne s’affaiblissaient à mesure qu’ils brûlaient. Aussi certains doutes émergèrent-ils à propos de la réalité du phlogistique.
Vers la fin du 18ème siècle, on découvrit que l’atmosphère est composée de différents gaz. Certains tentèrent d’expliquer les différents modes de combustion de ces gaz à l’aide de la théorie du phlogistique, mais les expériences menées avec l’oxygène révélèrent l’invalidité de la théorie. Grâce à ses observations sur la combustion de métaux dans l’oxygène, Antoine Lavoisier, scientifique français, découvrit que le poids du métal en train de brûler augmentait, tandis que la quantité d’oxygène diminuait. Ses expériences démontrèrent la source du feu. Les objets brûlent s’ils peuvent absorber de l’oxygène. La substance hypothétique appelée phlogistique n’avait jamais existé!
L’explication fournie quant à l’origine de l’électricité constitue un autre exemple des erreurs scientifiques de l’histoire. Dans les années 1780, le physicien italien Luigi Galvani mena des expériences avec des animaux et il tomba soudainement sur une nouvelle source d’électricité ou tout du moins le crut-il. Au cours de ses tests avec les grenouilles, il remarqua que les muscles de la patte de la grenouille se contractaient quand ils étaient en contact avec un métal. Il conclut alors que le métal extirpe de l’électricité des muscles et des nerfs des animaux.
Copernic
 
Copernic démolit le modèle de l’univers centré sur la Terre proposé par Ptolémée et adopté par l’église catholique. Le nouveau modèle plaça la Terre simplement comme un élément du système solaire.
Galvani n’avait fait l’expérience que sur une seule patte et avec un seul morceau de métal. Alessandro Volta, un de ses collègues qui soupçonnait la réelle explication de cette expérience, entama ses propres recherches sur la question. Il attacha donc les deux bouts d’un fil métallique à la patte d’une grenouille mais n’observa aucune contraction musculaire. Volta réfuta l’idée selon laquelle l’électricité pouvait provenir d’une grenouille ou d’un tout autre animal. L’électricité est produite par un courant d’électrons, et il s’avère que le métal conduit les électrons plus facilement. La théorie de “l’électricité animale” n’était qu’une simple erreur à un certain moment dans l’histoire.
feu,phlogistique
 
Longtemps après, on se rendit compte que le “phlogistique” n’était pas la source du feu.
Ces exemples démontrent à quel point dans le passé des théories totalement fausses ont pu être avancées. Les scientifiques furent piégés dans leurs erreurs que ce soit à cause du matériel de recherche rudimentaire de l’époque, à cause de leur compréhension limitée ou à cause de leurs préjugés. De toutes les erreurs scientifiques, la plus durable et la plus importante dans sa portée historique est la théorie à propos des origines de la vie. Cette théorie totalement illogique a une influence plus notoire que les exemples cités plus haut. Cette erreur, connue sous le nom de darwinisme, associe une vision du monde matérialiste à la foi en l’évolution.
évolutionnistes, Luigi Galvani
 
Les grenouilles furent également l’objet d’une erreur scientifique ayant trompé les évolutionnistes.
 
Luigi Galvani
Il fut un temps où cette théorie était considérée comme scientifique en dépit des preuves insuffisantes. Le livre de Charles Darwin L’origine des espècesétait considéré incohérent, même à l’époque de sa publication en 1859. Il parvint néanmoins à susciter un intérêt dans certains cercles. Darwin fit des hypothèses sans le bénéfice des connaissances en génétique et en biochimie. Les affinités entre la théorie de Darwin et la philosophie matérialiste étaient claires. Darwin tenta d’expliquer les origines de tous les êtres vivants en termes de hasard et de facteurs matériels. C’est pourquoi sa théorie rejetait l’existence d’un Créateur. Il fallut une série de découvertes au cours du 20ème siècle pour démontrer que cette théorie était complètement fausse, irrationnelle et illogique.
Darwin, microscope
 
En examinant les spécimens avec l’équipement rudimentaire du 19èmesiècle, Darwin ne se douta pas à quel point la vie était complexe, ce qui le conduisit à une grave erreur.
Dans quelques cercles scientifiques, le darwinisme reste une obsession, mais il n’en demeure pas moins que le darwinisme est mort. Toutes les suppositions scientifiques qui soutenaient autrefois la théorie se sont écroulées, les unes après les autres. Le darwinisme survit uniquement à travers une poignée de scientifiques fanatiques épousant la philosophie matérialiste sur laquelle il repose. Le monde du darwinisme ressemble à l’Union soviétique dans la deuxième moitié des années 80, lorsque l’idéologie communiste s’était effondrée mais que les institutions du système communiste demeuraient existantes. Les générations endoctrinées continuaient à épouser aveuglement l’idéologie communiste. En raison de leur dogmatisme, les systèmes communistes qui pour des raisons pratiques s’étaient effondrés parvinrent à survivre un peu plus longtemps. Des politiques comme celles de Glasnost et de Perestroïka étaient censées réformer et instiller un renouveau. Mais l’inévitable chute eut lieu.
technologies
 
Grâce au progrès, de nouvelles technologies humaines nous facilitent la vie quotidienne. Les avancées scientifiques révèlent également le véritable visage de théories dépassées telles que le darwinisme qui fut longtemps tenu pour valide en raison de l’ignorance de l’époque.
Longtemps avant cet effondrement, certains pressentirent l’épuisement du communisme. De nombreux observateurs occidentaux écrivirent que l’établissement soviétique ne pouvait que ralentir une chute inévitable pendant un certain temps.
modernes, scientifique
 
Les ordinateurs modernes remplacent désormais leurs prédécesseurs de la taille d’une salle entière, considéré à l’époque comme une machine très impressionnante (en bas à gauche).
Les télévisions en noir et blanc dont l’invention fut applaudie laissèrent la place à des télévisions en couleur à image parfaite. Les gramophones disparurent au profit des stéréos et des lecteurs CD modernes.
 
La théorie de l’évolution était généralement acceptée à cause du niveau scientifique insuffisant à l’époque. Le 20ème siècle prouva cependant que le darwinisme était démodé et entièrement faux.
 
Le téléphone d’hier et d’aujourd’hui
 
Un appareil photo du 19ème siècle et un modèle récent

Dans ce livre, nous décrivons comment le darwinisme était déjà révolu d’un point de vue scientifique. Il parvint à convaincre pendant quelques temps mais on se rendit enfin compte que la théorie ne disposait d’aucune base scientifique. Les idées ayant étayé le darwinisme pendant les 150 dernières années ne sont plus valables. Toutes les prétendues preuves de l’évolution ont été réfutées, une par une. Bientôt, tous les membres de la communauté scientifique œuvrant sous la désillusion d’une telle théorie verront enfin la vérité et s’étonneront de leur aveuglement. Comme le dit le scientifique suédois Søren Løvtrup: “Je crois qu’un jour le mythe darwiniste rejoindra les rangs du plus grand mensonge de l’histoire de la science.”1 Pour que l’on se rende compte de ce fait, toutes les données scientifiques sont là. Il ne reste plus qu’elles soient acceptées par certains cercles scientifiques.
Au cours des pages suivantes, nous examinerons certaines de ces données scientifiques qui mirent à mal la théorie de l’évolution. Nous montrerons ainsi que cette terrible erreur est imputée au niveau scientifique inadéquat du 19ème siècle.
scientifique
 
Le darwinisme est dans une déchéance scientifique totale. Bien qu’il n’ait jamais disposé de base scientifique réaliste, il sembla convaincant pour certains en raison du niveau faible de la science à cette époque. A mesure que la science avança, il devint évident que cette théorie était en réalité une illusion.

NOTES

1- Søren Løvtrup , Darwinism: The Refutation of A Myth, Croom Helm, New York, 1987, s.422 

L’écroulement Des Mythes Du Darwinisme Et La Définition Correcte De La Science

L’écroulement Des Mythes Du Darwinisme Et La Définition Correcte De La Science

Si aujourd’hui on i aujourd’hui on demandait aux journalistes, aux écrivains, aux philosophes, aux scientifiques, aux académiciens ou aux étudiants universitaires pourquoi ils croient à la théorie de l’évolution et quelles sont leurs preuves, ils répondront pour la plupart avec des mythes non-scientifiques. Nous pouvons établir une liste des mythes les plus répandus, mais tout autant faux:
1.Les défenseurs de l’évolution affirment que les expériences scientifiques ont montré que la vie est née spontanément, suite à des réactions chimiques. Alors qu’en réalité, aucune expérience scientifique ne prouve rien de tel. Il fut même plutôt démontré que cela était théoriquement impossible.
2.Ils pensent que les archives fossiles permettent d’illustrer le processus d’évolution sur terre. Au contraire, tous les fossiles pointent vers une histoire naturelle tout à fait différente de celle de la théorie de Darwin. Les espèces ne sont pas nées d’une série d’étapes évolutives, mais furent créées dans leur perfection en un instant.
3.Ils pensent que le célèbre fossile d’archéoptéryx est la preuve de l’évolution des reptiles en oiseaux. Or, il fut démontré que l’archéoptéryx était un véritable oiseau capable de voler. Sans compter qu’aucun ancêtre reptile n’a jamais été découvert. Pas un seul élément ne vient défendre la thèse évolutionniste de la transformation des reptiles en oiseaux.
4.Pendant des années, “l’évolution du cheval” était représentée comme l’une des preuves les mieux documentées de la théorie de l’évolution. Des mammifères quadrupèdes ayant vécu à différentes périodes furent classés en ordre croissant de taille. Cette “série de chevaux” fut exposée dans les musées d’histoire naturelle. Des recherches récentes ont montré néanmoins que les créatures de cette série ne présentaient pas de liens généalogiques. Par conséquent, la classification était sérieusement erronée dans la mesure où les créatures censées être les ancêtres des chevaux avaient fait leur apparition après le cheval.
5.Ils croient que les célèbres mites de la révolution industrielle en Angleterre constituent une preuve de l’évolution par sélection naturelle. Cependant, le changement de couleur qui se produisit chez les mites pendant la révolution industrielle n’est nullement dû à la sélection naturelle. Ces papillons ne changèrent pas leur couleur. Il s’avéra uniquement qu’il y avait plus de mites de couleur pâle au début mais que les conditions environnementales diminuèrent leur nombre et firent que le nombre de mites de couleur foncée augmenta. Une fois que l’on comprit qu’il s’agissait là d’une fraude scientifique, les évolutionnistes perdirent une preuve de plus.
6.Ils avancent que dans les restes fossiles, des traces d’“hommes singes” existent prouvant ainsi que les êtres humains descendent d’un ancêtre commun avec les singes. Cette idée ne repose pourtant que sur des hypothèses et des préjugés. Les évolutionnistes eux-mêmes sont forcés de reconnaître qu’il n’existe aucune preuve fossile de l’évolution humaine. Richard Leakey, paléoanthropologue, écrit:
David Pilbeam commente de façon narquoise: “Si vous ameniez un scientifique intelligent d’une autre discipline et si vous lui présentiez les maigres preuves dont nous disposons, il dirait très certainement: ‘Laissez tomber: cela ne suffit pas pour continuer’.” Ni David ni les autres impliqués dans la recherche de l’humanité ne peuvent évidemment suivre ce conseil. Mais nous sommes pleinement conscients des dangers des conclusions tirées de preuves si incomplètes.2
David Pilbeam, auquel Leakey fait référence, est également un paléontologue évolutionniste. Il reconnaît:
Mes réserves ne concernent pas tant ce livre [Origins de Richard Leakey] mais tout le sujet et toute la méthodologie de la paléoanthropologie… Peut-être que des générations d’étudiants de l’évolution humaine, y compris moi-même, se sont débattues dans l’obscurité, … notre base de données est trop maigre, trop glissante pour qu’elle puisse coller avec nos théories.3
Les fossiles attribués aux prétendus ancêtres des êtres humains se sont avérés appartenir soit à des espèces disparues de singes soit à des races différentes d’êtres humains. Par conséquent, les évolutionnistes se retrouvent sans la moindre preuve soutenant leur thèse de l’ancêtre commun entre les êtres humains et les singes.
Jonathan Wells, Icons of evolution
 
Le biologiste américain Jonathan Wells et son livre, Icons of evolution : science or myth? Why much of what we teach about evolution is wrong (Icônes de l’évolution : science ou mythe ? pourquoi une grande partie de ce que nous enseignons est faux)
7.Ils affirment que les embryons des êtres humains et des autres créatures subissent le même “processus d’évolution” dans l’utérus de leurs mères ou dans leur œuf. Ils vont même jusqu’à dire que l’être humain a des branchies qui finissent par disparaître au cours de son développement. Il fut démontré que ces allégations étaient dénuées de tout fondement et qu’elles reposaient sur une fabrication scientifique majeure. Le biologiste évolutionniste du nom d’Ernst Haeckel fut le premier à défendre cette idée. Il modifia délibérément ses croquis pour suggérer la ressemblance entre les embryons. Plus tard, les scientifiques évolutionnistes reconnurent qu’il s’agissait d’une fabrication non-scientifique.
8.Ils pensent que les êtres humains et les autres êtres vivants possèdent des vestiges d’organes ayant perdu leur fonction. Ils croient même qu’une grande partie de l’ADN n’a aucune fonction. Or on sait bien que ces idées sont le résultat d’une ignorance scientifique. Avec le temps, les progrès de la science ont mis en valeur les fonctions spécifiques à chaque organe et à chaque gène. Les créatures vivantes n’ont pas d’organes ayant cessé de fonctionner à cause d’un soi-disant processus d’évolution. Au contraire, ces créatures dotées d’organes pleinement fonctionnels sont la preuve non pas du hasard mais d’une création parfaite.
9.Ils pensent que la variation au sein d’une espèce, par exemple les différences de taille et de forme des becs des fringillidés des Iles Galapagos, constitue une preuve solide de l’évolution. Or ce n’est nullement le cas. Des micro-changements dans la structure du bec d’un oiseau ne peuvent pas créer de nouvelles données biologiques sous la forme de nouveaux organes et ne relèvent donc nullement de l’évolution. Même les néo-darwinistes reconnaissent aujourd’hui que des variations au sein d’une espèce ne peuvent pas déboucher sur l’évolution.
10.Ils croient que les mutations au cours d’expériences avec des mouches à fruits ont permis de produire de nouvelles espèces. Mais ces expériences ne donnèrent que des individus stériles et infirmes physiquement. La mutation n’avait rien de bénéfique. Même dans le cas de mutations effectuées sous le contrôle de savants scientifiques, aucune espèce ne put être créée. Cela prouve que le concept d’évolution n’existe pas. Par conséquent, il est impossible de défendre l’évolution à l’aide des mutations.
science
 
Depuis la fin du 19ème siècle, la théorie de l’évolution fait partie du programme d’enseignement dans les pays occidentaux, c’est pourquoi elle est enseignée telle un fait à une succession de générations. Ce qui est enseigné aux étudiants n’a pourtant rien à voir avec la science.
Un grand nombre de ceux qui furent interviewés en rapport à leur croyance en l’évolution ne connaissait que quelques-uns des exemples cités ci-dessus ou leurs connaissances étaient superficielles. Ces mythes dont ils lurent des bribes ici ou là ou dont leurs professeurs leur avaient vaguement parlé les convainquirent de l’évolution, sans chercher à creuser davantage.
Pourtant, chacun des points cités plus hauts censés prouver l’évolution est totalement non valable. Il ne s’agit pas là d’une affirmation sans fond mais des faits prouvés par des scientifiques critiques à l’égard de la théorie de l’évolution, comme nous l’explorerons dans les pages suivantes.
Dans sa critique du darwinisme, Jonathan Wells4célèbre biologiste américain, assimile les mythes de l’évolution aux “icônes de l’évolution”. Par icônes, il entend les croyances fausses et les superstitions que tout défenseur de l’évolution connaît par cœur. Le terme décrit des objets de vénération que des fausses religions utilisent pour rappeler à leurs membres ce qui est sacré. Certains de ces symboles auxquels eurent recours les dévots de la théorie de l’évolution (qui n’est en réalité qu’une religion athée)5 sont les croquis représentant “l’homme singe”, “les branchies dans l’embryon humain” et d’autres fabrications scientifiques semblables. Chacune constitue néanmoins un mythe sans fond. Le livre de Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong? (Icônes de l’évolution: Science ou mythe? Pourquoi la majeure partie de ce que nous enseignons à propos de l’évolution est faux?) établit une liste des dix icônes correspondant aux points que nous avons listés précédemment, en développant dans les détails pourquoi elles sont toutes non valables.
Aujourd’hui ces mythes ont tous été discrédités et les évolutionnistes ne peuvent proposer aucune preuve pour les remplacer. En tant que théorie, le darwinisme réussit à convaincre un public au 19ème siècle quand les conditions scientifiques n’étaient pas sophistiquées. Mais au 21ème siècle, le darwinisme est démodé, invalide et pour ainsi dire mort.

A Propos De La Religion Et De La Science

Le livre de Benjamin Wiker
 
Le livre de Benjamin Wiker
Avant de poursuivre l’historique de la mort des mythes darwinistes, nous devons établir l’invalidité d’une autre idée unissant les partisans de la théorie de l’évolution.
Il n’est pas juste de supposer que la religion et la science sont en conflit. Ceux qui défendent cette hypothèse affirment que la théorie de l’évolution doit être vraie parce que les “scientifiques” acceptent unanimement qu’elle est prouvée scientifiquement. Ils ajoutent que la création est une théorie relevant uniquement du domaine de la foi et non de la science. Or, ces déclarations ne sont pas basées sur les faits. Prenons pour exemple le débat constant concernant l’enseignement de la théorie de l’évolution dans les écoles américaines. Ce débat est uniquement porté sur un plan scientifique, mais des tentatives cherchent à le présenter comme “un désaccord entre les églises et les scientifiques”. Des bulletins d’informations de certains organismes médiatiques, des articles dans certains journaux sur la question, tous souffrent d’un traitement superficiel du problème. Leurs hypothèses sont fausses pour les raisons suivantes:
Tout d’abord, la création est bel et bien défendue par des preuves scientifiques. Le débat évolution/création n’oppose pas les scientifiques et les églises, mais les scientifiques persévérant dans leur défense de la théorie de l’évolution et les autres scientifiques clairvoyants sur l’invalidité de la théorie. Toutes les preuves disponibles vont contre l’évolution. C’est pourquoi la théorie de l’évolution décline aux Etats-Unis depuis la deuxième moitié du 20ème siècle.
Ce déclin motiva par ailleurs la décision dans les états du Kansas, de la Georgie et de l’Ohio d’enseigner également les éléments invalidant la théorie de l’évolution. Aux Etats-Unis, l’opposition est vive contre la théorie évolutionniste. Tous les membres de ce mouvement sont des scientifiques des grandes universités du pays. Dans les années 70, le professeur Dean Kenyon écrivit une thèse sur l’origine de la vie et l’évolution chimique qui fit de lui l’un des opposants les plus célèbres de l’évolution. Aujourd’hui, il est devenu l’un des représentants du mouvement d’opposition contre la théorie de l’évolution et croit que les origines de la vie ne peuvent pas être expliquées par le concept d’évolution, mais seulement par la création.

L’héritage Du Dogmatisme, D’epicure Au Darwinisme

Benjamin Wiker enseigne la science et la théologie à l’Université Franciscaine. Son livre Moral Darwinism: How We became Hedonists (Le darwinisme moral: comment nous sommes devenus hédonistes) présente de manière détaillée la théorie de l’évolution de Darwin comme une version remaniée de la philosophie matérialiste du penseur grec Epicure et de son homologue romain Lucrèce.
Darwin suivait les idées de ces deux philosophes lorsqu’il rédigeait ses idées non-scientifiques:
1.La nature est un système qui se régule.
2.Parmi les créatures vivantes, il y a une lutte impitoyable pour l’existence; ce qui conduit à l’évolution au moyen de la sélection naturelle.
3.Il faut éviter de donner une perspective “téléologique” (l’idée de la naissance dans un but) à la nature et aux êtres vivants.
Ces idées sont d’autant plus frappantes qu’elles n’ont rien de scientifiques. Ni Epicure ni Lucrèce ne menèrent d’expériences ni ne firent des observations. Ils accordèrent leur logique à leurs propres souhaits. Il faut noter par ailleurs que leur logique avait un point de départ intéressant. Epicure rejetait l’existence d’un Créateur, car cela sous-entendait la croyance en l’au-delà, ce qui le limitait. Il affirmait clairement que toute sa philosophie était le fruit de son refus à accepter cette proposition. En d’autres termes, Epicure opta pour l’athéisme pour son propre confort psychologique. Plus tard, il entreprit de construire une vision du monde basée sur ce choix. Il s’évertuait ainsi à expliquer l’univers et les origines de la vie selon un système athée. Les idées qu’il adopta allaient servir plus tard de base à l’évolution.
Benjamin Wiker donne une interprétation détaillée de la relation entre Epicure et Darwin:
Le premier darwiniste ne fut pas Darwin, mais plutôt un Grec célèbre Epicure, né sur l’île de Samos vers 341 avant JC. Il est celui qui fournit les bases philosophiques du darwinisme, parce qu’il est celui qui façonna une cosmologie entièrement matérialiste [athée] où les agitations sans but de la matière brute pendant un temps infini produisit, par une série d’accidents fortuits, non seulement la terre mais aussi toute une myriade de formes de vie depuis…
Epicure élabora donc une cosmologie non pas à partir de preuves mais à partir de son désir d’abstraire le monde de l’idée d’un Créateur. Wiker poursuit ainsi:
… Ce dédain commun pour la religion unit l’épicurisme et la modernité car nous modernes [darwinistes] sommes les héritiers d’Epicure. A travers une longue traversée balayée par les vents, une forme revivifiée du matérialisme épicurien devint le principe de base d’un matérialisme scientifique moderne – la même cosmologie matérialiste que celle supposée par Darwin dans l’Origine et qui appuie encore le rejet matérialiste du dessein dans la nature.”6
Aujourd’hui, ceux qui s’acharnent de manière tenace à défendre la théorie de l’évolution ne viennent pas du côté de la science mais du côté de l’athéisme. Comme leur précurseur Epicure, leur attachement à l’athéisme découle de leur conscience du fait que l’acceptation de l’existence de Dieu serait incompatible avec leurs propres désirs égoïstes.
Dans un verset du Coran, Dieu décrit parfaitement la situation des non-croyants:
Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude.  (Sourate an-Naml, 14)
Dans un autre verset, Il révèle:
Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité? (Sourate al-Furqan, 43)
Le “clan” épicurien-darwiniste rejette l’existence de Dieu uniquement parce que Son existence s’oppose avec leurs désirs personnels et leurs passions. En cela, ils sont très proches de ceux qui sont décrits dans les versets ci-dessus. Par conséquent, il est incorrect de considérer la dispute évolution/création comme un conflit entre la science et la religion.
L’évolution et la création, deux explications différentes des origines de la vie et de l’univers, existent depuis très longtemps. Afin de comprendre laquelle de ces deux explications est correcte scientifiquement, nous devons prendre en considération les découvertes de la science. Ici, comme dans nos autres ouvrages, nous allons voir une fois de plus comment toutes les découvertes prouvent que la théorie de l’évolution est fausse et que la création est vraie.

Il Est Faux De Penser Que La Science Doit Être Athée

La science n’est pas obligée d’être athée, c’est-à-dire de croire et de défendre le dogme selon lequel l’univers est composé uniquement de matière et qu’il n’existe aucune conscience en dehors de la matière. La science se doit d’investiguer et d’aller là où les découvertes la mènent.
Aujourd’hui diverses branches de la science telle que l’astrophysique, la physique et la biologie démontrent clairement des exemples de création dans l’univers et dans la nature, qu’il est impossible d’expliquer en termes d’événements fortuits. Toutes les preuves pointent vers un Créateur. Ce créateur est Dieu dont la puissance éternelle et l’intelligence créèrent les cieux, la terre et toutes les choses animées et inanimées qu’ils contiennent.
La “foi” non prouvée, c’est l’athéisme. Les pages suivantes montreront que le partisan le plus important de l’athéisme, à savoir le darwinisme, est déchu.
C'est a Dieu qu'appartient tout ce qui est dans les cieuxet sur la terre. Dieu embrasse toute chose. (Sourate an-Nisa, 126)

NOTES

2- Robert D. Martin, Primatların Orijini ve Evrim, Princetown Üniversitesi Yayınları, 1990, s.82 
3- David Pilbeam, American Scientist, Sayı 66, Mayıs-Haziran, 1978, s.379 
4- Jonathan Wells, California Berkeley Üniversitesi'nde biyoloji lisansı ve moleküler biyoloji doktorası yapmış bir bilim adamıdır. Ayrıca Yale Üniversitesi'nde 19. yüzyıldaki Darwinizm tartışmalarının tarihi Halen Seattle'daki Discovery Institute'da çalışmalarını sürdürmektedir. 
5- Evrimin bir din olarak tanımlanması bazı okuyuculara garip gelebilir, ama son derece yerindedir. Din, bir insanın inandığı ve hayata bakışını belirleyen temel prensipleri ifade eder. İnsana materyalist bir bakış veren ve bilime değil inanca dayanan evrim teorisi de bir dindir. Bu teoriyi din olarak tanımlayanlar arasında Julian Huxley veya Pierre Teilhard de Chardin gibi bazı evrimcilerin de yer aldığını belirtmek gerekir. 
6- Benjamin D. Wiker, "Does Science Point to God? Part II: The Christian Critics", The Crisis Magazine, Temmuz-Ağustos 2003, http://www.crisismagazine.com/julaug2003/feature1.htm 

Autrefois La Vie Était Supposée Être Simple

Autrefois La Vie Était Supposée Être Simple

Le darwinisme avance que tous les êtres vivants sur terre sont nés non pas dans un certain but ou un certain plan, mais suite à des événements aléatoires. Le premier lien dans cette chaîne d’événements est attribué au premier être vivant apparu au sein de la matière inanimée. Pour discuter de l’existence ou non d’un processus naturel de l’évolution, il faut d’abord démontrer que la vie a pu effectivement émerger par hasard à partir de matière inanimée.
Donc, lorsque nous comparons ce premier “lien” avec les données scientifiques, qu’apparaît-il? Le hasard peut-il donner naissance à un organisme vivant à partir de matière inanimée?
Autrefois, on pensait que l’observation et l’expérimentation apportaient une réponse positive à ces questions. On croyait alors que les créatures vivantes pouvaient évoluer spontanément au sein d’une matière inanimée. Mais les observations et les expériences qui semblaient aller dans le sens de ces affirmations étaient extrêmement primitives.
A l’époque de l’Egypte antique, on pensait que le nombre de grenouilles le long du Nil augmentait pendant la saison des pluies parce que le fleuve les générait à partir de boue. Les Egyptiens croyaient que non seulement les grenouilles mais aussi les serpents, les vers et les souris venaient de la boue de la crue du Nil chaque été. Des observations superficielles menèrent à de telles superstitions.
La frontière entre les êtres animés et inanimés n’était pas claire pas seulement du temps de l’Egypte antique. De nombreuses sociétés anciennes païennes considéraient que cette frontière pouvait être facilement traversée. Dans la mythologie hindoue, le monde est né d’une immense goutte ronde de matière appelée prakriti. De cette matière, tous les êtres animés et inanimés ont évolué et y retourneront de nouveau. Anaximandre, ancien élève du philosophe grec Thalès, écrivit dans son livre Sur La Nature que les animaux étaient nés d’une sorte de boue bouillante dans la chaleur du soleil.
Toutes ces superstitions provenaient de la croyance selon laquelle les choses vivantes étaient des structures simples. Cette foi fut longtemps maintenue en Europe où la science moderne commença son développement au 16ème siècle. Mais l’idée que la structure de la vie était simple conserva encore son influence pendant près de trois cent ans, parce que les scientifiques ne disposaient pas des moyens d’observer les détails infimes chez les êtres vivants, particulièrement les cellules microscopiques et les minuscules molécules.
Quelques observations et expériences superficielles suffirent à convaincre les scientifiques que la vie était simple. Le chimiste belge Jean Baptiste van Helmont (1577-1644) fit l’expérience de répandre du blé sur une chemise souillée. Il observa par la suite des souris se précipitant autour de la chemise. Il conclut que les souris étaient nées de la combinaison du blé et de la chemise. Le scientifique allemand Athanasius Kircher (1601-1680) mena une expérience similaire. Il versa du miel sur des mouches mortes et vit plus tard d’autres mouches tournoyer autour du miel. Il supposa alors que la combinaison du miel et des mouches mortes produisait des mouches vivantes.
frog, grenouille
Lazzaro Spallanzani
 
Lazzaro Spallanzani
Des scientifiques plus soigneux furent capables de voir que ces conclusions étaient toutes fausses. Le scientifique italien Francisco Redi (1626-1697) fut le premier à effectuer des expériences contrôlées en la matière. En utilisant la méthode d’isolation, il découvrit que les vers sur la viande n’apparaissaient pas spontanément mais qu’ils provenaient d’œufs laissés par des mouches. Redi prouva que la vie ne pouvait pas émerger de matière inanimée mais uniquement d’une autre forme vivante, un point de vue désormais connu sous le concept de biogenèse. Le nom donné à la génération spontanée de la vie est l’abiogenèse.
La bataille scientifique entre les partisans de la biogenèse et ceux de l’abiogenèse continua jusqu’au 18ème siècle avec John Needham (1713-1781) et Lazzaro Spallanzani (1729-1799). Les deux firent bouillir un morceau de viande et l’isolèrent ensuite. Needham observa l’apparition de vers sur la viande et prit cela pour preuve de l’abiogenèse. Spallanzani répéta la même expérience à la différence qu’il fit bouillir la viande plus longtemps. Ainsi toutes les formes de vie organiques sur la viande furent détruites et par conséquent aucun vers n’apparut sur la viande. Bien que Spallanzani ait invalidé la théorie de l’abiogenèse, nombreux furent ceux qui ne le crurent pas, sous prétexte que Spallanzani avait fait bouillir la viande si longtemps qu’il tua “le pouvoir vital” qu’elle contenait.
Comme Charles Darwin développait sa théorie, la question des origines de la vie était obscurcie par de tels débats. Nombreux étaient ceux qui croyaient que la matière non vivante pouvait générer des bactéries et d’autres germes, si ce n’est des créatures visibles telles que les vers. En 1860, le célèbre chimiste français Louis Pasteur réfuta le principe d’abiogenèse sans pour autant convaincre tout le monde.
Louis Pasteur
 
Les expériences scientifiques de Louis Pasteur prouvèrent que la vie ne pouvait pas naître de matière inanimée. Le tout premier lien dans la chaîne illusoire de l’évolution proposée par Darwin se brisa ainsi.
Darwin ne s’attacha pratiquement pas à savoir comment la première cellule avait pu naître. Il ne fit aucune mention du sujet dans son livre L’origine des espèces publié en 1859. Même si les expériences de Pasteur lui posaient un problème majeur, il s’attarda à peine sur la question. Sa seule explication de l’origine de la vie était que la première cellule avait pu naître dans une “petite mare chaude”.
Dans une lettre à Joseph Hooker en 1871, Darwin écrivit:
On dit souvent que toutes les conditions de la première production d’un organisme vivant sont maintenant présentes, qu’elles ont toujours pu être présentes. Mais si nous pouvons concevoir, dans une petite mare chaude avec toutes sortes d’ammoniaque et de sels phosphoriques, de lumière, de chaleur, d’électricité, etc. présents, qu’un composant de protéine ait pu chimiquement être formé et prêt à subir encore d’autres changements plus complexes, en ce jour présent une telle matière serait instantanément dévorée ou absorbée, ce qui n’eut pas été le cas avant la formation des créatures vivantes.7
En résumé, Darwin affirmait que si une petite mare chaude contenait les matières premières chimiques nécessaires à la vie, elles pourraient former des protéines qui auraient pu ensuite se multiplier et se combiner pour former une cellule. Par ailleurs, il avançait qu’une telle formation aurait été impossible dans les conditions présentes mais qu’elle aurait pu s’être produite dans des temps reculés.
Le livre de Darwin, L’origine des espèces
 
Le livre de Darwin : L’origine des espèces
Ces deux déclarations de Darwin relèvent de la pure spéculation, sans la moindre base scientifique.
Elles n’en inspirèrent pas moins les évolutionnistes qui lui succédèrent et qui allaient entreprendre une tâche infructueuse pendant près d’un siècle.
Cet effort désespéré reposait sur une erreur défendue pendant des siècles, notamment par Darwin, à savoir que la vie n’est qu’un pur hasard et une loi naturelle.
Depuis cette époque, plus d’un siècle s’est écoulé et des milliers de scientifiques ont tenté d’expliquer les origines de la vie en termes d’évolution. Deux scientifiques, le Russe Alexander Oparin et l’Anglais J.B.S. Haldane, tous deux marxistes ouvrirent une nouvelle voie de recherche. Ils élaborèrent la théorie de “l’évolution chimique” stipulant, comme en avait toujours rêvé Darwin, que les molécules – les matières premières de vie – avec l’addition d’énergie avaient évolué spontanément pour former une cellule vivante.
Au milieu du 20ème siècle, la théorie d’Oparin et de Haldane gagna du terrain car la véritable complexité de la vie n’était pas encore pleinement comprise. Un jeune chimiste du nom de Stanley Miller apporta un soutien apparemment scientifique à la thèse de “l’évolution chimique”.
Haldane, Oparin
 
J. B. S. Haldane & Alexander Oparin

Autrefois, Il y Eut L’expérience De Miller

Stanley Miller
 
Stanley Miller
En jetant un œil sur la littérature évolutionniste actuelle traitant des origines de la vie, vous rencontrerez très probablement des défenseurs de l’évolution érigeant “l’expérience de Miller” au niveau de preuve la plus importante de leurs thèses. De nombreux manuels de biologies dans plusieurs pays soulignent à quel point cette expérience fut importante et comment elle permet d’éclairer le problème des origines de la vie. La plupart du temps, les détails de l’expérience sont négligés. Sont également ignorés ce qu’elle produisit et dans quelle manière elle “fit la lumière” sur les origines de la vie.
Résumons les faits pertinents qui furent détaillés dans un autre de nos livres. En 1953, Stanley Miller, un étudiant de troisième cycle en chimie à l’Université de Chicago, sous la supervision de son professeur Harold Urey, composa une mixture de gaz qui, supposait-il, se rapprochait de l’atmosphère de la terre primitive. Ensuite, il exposa cette mixture à une décharge électrique pendant plus d’une semaine. Il observa alors que certains acides aminés utilisés chez les êtres vivants s’étaient synthétisés, avec ceux qui ne l’avaient pas été.
Les acides aminés sont les composants de base des protéines, qui à leur tour sont les matériaux de base pour le corps. Des centaines d’acides aminés se combinent en séquence particulière au sein de la cellule pour produire des protéines. Les cellules sont produites à partir de quelques milliers de types différents de protéines. En d’autres termes, les acides aminés sont les composants les plus petits chez tous les êtres vivants.
C’est pourquoi la synthèse d’acides aminés de Stanley Miller provoqua un grand remous parmi les évolutionnistes. C’est ainsi que naquit la légende de “l’expérience de Miller” qui allait perdurer pendant des décennies.
Or, il apparut peu à peu que l’expérience n’était pas valable. Dans les années 70, il fut prouvé que l’atmosphère de la terre primitive était principalement composée de nitrogène et de dioxyde de carbone et qu’elle ne contenait pas les gaz méthane et ammoniaque comme l’avait supposé Miller dans son expérience. Le scénario de Miller ne tenait donc plus étant donné que N et CO2 ne conviennent pas à la formation d’acides aminés. Un article datant de 1998 dans le magazine géologique Earth résumait la question:
De nos jours, le scénario de Miller est considéré avec incertitude. L’une des raisons est que les géologues pensent aujourd’hui que l’atmosphère primitive se composait principalement de dioxyde de carbone et de nitrogène, des gaz beaucoup moins réactifs que ceux utilisés lors de l’expérience de 1953.8
Miller
 
Contrairement à l’hypothèse de Miller, l’atmosphère primordiale n’était en aucun cas adaptée à la formation de molécules organiques.
La même année, National Geographic, un autre magazine scientifique célèbre, publia:
De nombreux scientifiques suspectent désormais l’atmosphère primitive d’avoir été différente de celle supposée par Miller. Ils pensent qu’elle se composait de dioxyde de carbone et de nitrogène au lieu d’hydrogène, de méthane et d’ammoniaque. C’est une mauvaise nouvelle pour les chimistes. Lorsqu’ils essaient de faire réagir le dioxyde de carbone et le nitrogène, ils obtiennent une quantité piètre de molécules organiques.9
Jeremy Rifkin
 
Jeremy Rifkin
En 1995, Jon Cohen fit une interprétation édifiante dans un article historique dans le magazine Science, affirmant que les scientifiques s’intéressant aux origines de la vie ne prenaient pas en compte l’expérience de Miller. Il en souligne les raisons comme suit: “L’atmosphère primitive ne ressemblait en rien à la simulation Miller-Urey.”10
Il fut certifié que l’atmosphère primitive était riche en oxygène, ce qui remet en question aussi bien l’expérience de Miller que les autres scénarios chimiques évolutionnistes. L’oxygène a en effet, la capacité d’oxyder, c’est-à-dire de brûler complètement les molécules organiques. Dans le corps, des systèmes d’enzymes très spéciales contrecarrent cet effet. Toutefois dans la nature, il est impossible qu’une molécule organique libre ne s’oxyde pas.
Pendant des décennies, en dépit de tous ces faits, l’expérience Miller occupa une partie importante dans l’explication des origines de la vie. Dans leurs manuels, les étudiants pouvaient lire que “Miller montra comment les composants organiques peuvent être synthétisés” ou que “Miller démontra comment les premières cellules furent formées”.
Par conséquent, de nombreuses personnes éduquées se laissèrent tromper. Par exemple, dans certains articles ayant trait à la théorie de l’évolution, on peut lire: “La combinaison et l’ébullition d’une matière organique telle que les acides aminés ou les protéines produisent la vie”. C’est probablement la superstition laissée par l’expérience de Miller dans certains esprits. La vérité est qu’une telle chose ne fut jamais observée. Comme nous l’avons expliqué plus haut, l’expérience de Miller dont l’objectif était d’expliquer la formation des acides aminés est aujourd’hui considérée comme démodée et non valable. Elle souffrit du même sort que la prétendue preuve de l’abiogenèse de Jean Baptiste van Helmont ou de l’expérience d’Athanasius Kircher.
Dans son livre Algeny: A New World – A New World (Algeny: un nouveau monde – un nouveau monde), Jeremy Rifkin fait la même comparaison lorsqu’il dit que si les scientifiques avaient pris la peine d’avoir le moindre soupçon, ils auraient vu immédiatement que l’expérience de Miller constituait uniquement un conte scientifique fantaisiste, tout comme les scientifiques antérieurs avaient prétendu, sur la base d’observations de vers émergeant de poubelles, que la vie naissait de matière inanimée.11
Ceux qui estimaient que l’expérience de Miller avait produit des résultats importants ne comprirent pas que Miller conduisit son expérience dans des conditions artificielles choisies par lui-même et n’ayant rien à voir avec l’atmosphère de la terre primitive. L’expérience fut donc menée dans des conditions non valables. Et surtout elle se limitait à synthétiser les acides aminés. La formation d’acides aminés n’indique nullement la création de la vie.
Si nous comparons une cellule vivante à une immense usine, les acides aminés correspondent aux briques de l’usine. La conception et l’arrangement de ces briques sont vitaux à l’usine. A ce jour, aucune expérience n’a pu montrer comment les acides aminés ont pu naître spontanément ou s’organiser de manière aléatoire de sorte à fabriquer une protéine fonctionnelle. Pour former une cellule vivante, un mécanisme complexe doit entièrement être mis en place: des centaines de protéines différentes, des codes ADN ainsi que des enzymes pour les lire et une membrane cellulaire perméable de façon sélective. Cependant, il n’a pas encore été montré qu’une “évolution chimique” de la sorte était possible. Aussi croire à une telle possibilité équivaut à croire à l’impossible. Paul Davies, le célèbre physicien et écrivain scientifique, fait un commentaire important sur la question:
Certains scientifiques disent: “Jetez-y seulement de l’énergie et [la vie] apparaîtra spontanément.” Cela revient un peu à dire: “Mettez un bâton de dynamite sous une pile de briques, bang et vous avez une maison!” Bien sûr que vous n’obtiendrez pas une maison mais un beau désordre. La difficulté à expliquer l’origine de la vie réside dans l’explication de la naissance spontanée de la structure organisationnelle élaborée de ces molécules complexes à partir d’une alimentation aléatoire en énergie. Comment ces mêmes molécules complexes spécifiques ont-elles pu s’assembler?12
En réalité, l’exemple de Davies contient la solution au problème de l’origine de la vie. Est-il raisonnable de supposer qu’une maison puisse se construire suite à une explosion? Est-il raisonnable ensuite d’élaborer des théories sur comment? Ou est-il plus raisonnable de croire que la maison était le résultat d’une création et d’une organisation supérieures? La réponse est évidente.
Au cours des vingt dernières années, durant lesquelles les détails complexes de la vie ont pu être compris, de nombreux scientifiques ont rejeté le mythe de l’évolution chimique et ont commencé à donner une nouvelle réponse aux origines de la vie: La création.

La Complexité Étonnante De La Vie

Le point de départ qui rendit le fait de la création manifeste à tous est la complexité de la vie, dont on ne soupçonnait rien du temps de Darwin. Dans son livre datant de 1996, Darwin’s Black Box (La boîte noire de Darwin), Michael Behe, professeur en biochimie à Lehigh University écrit à propos de la découverte de la complexité des êtres vivants:
Depuis le milieu des années 50, la biochimie a minutieusement élucidé les fonctionnements de la vie au niveau moléculaire. … La science du 19èmesiècle ne pouvait même pas deviner les mécanismes de vision, d’immunité ou de mouvement, mais la biochimie moderne a pu identifier les molécules qui permettent ces fonctions ainsi que d’autres. On s’attendait autrefois à une base de la vie excessivement simple. Cette attente a été démolie. La vision, le mouvement et les autres fonctions biologiques se sont avérés non moins sophistiqués que les caméras de télévision ou les automobiles. La science a fait d’énormes progrès dans la compréhension du fonctionnement de la chimie de la vie, mais l’élégance et la complexité des systèmes biologiques sur le plan moléculaire ont paralysé la tentative de la science d’expliquer leurs origines. … De nombreux scientifiques ont courageusement affirmé que des explications étaient déjà disponibles, ou qu’elles le seront tôt ou tard, mais aucun soutien de telles affirmations ne peut être trouvé dans la littérature scientifique professionnelle. Plus important encore, il existe des raisons contraignantes – basées sur la structure des systèmes eux-mêmes – de penser qu’une explication darwiniste des mécanismes de la vie se révélera toujours évasive.13
Qu’est-ce qui est donc aussi complexe dans une cellule? Behe répond:
Peu après 1950, la science avança au point qu’elle pouvait déterminer les formes et les propriétés de quelques-unes des molécules composant les organismes vivants. Lentement, minutieusement, les structures de plus en plus de molécules biologiques furent élucidées, et leur mode de fonctionnement se déduisit d’innombrables expériences. Les résultats cumulatifs montrent avec une clarté pénétrante que la vie est basée sur des machines – des machines faites de molécules! Les machines moléculaires transportent des cargaisons d’un endroit dans la cellule à un autre le long d’“autoroutes” faites d’autres molécules, tandis que d’autres font office de câbles, de cordes et de poulies pour maintenir la cellule sous sa forme. Les machines allument et éteignent des interrupteurs cellulaires, tuant parfois la cellule ou la faisant grandir. Des machines fonctionnant à l’énergie solaire captent l’énergie des photons et l’emmagasinent dans les substances chimiques. Les machines électriques permettent au courant de circuler à travers les nerfs. Les machines de fabrication bâtissent d’autres machines moléculaires. Les cellules nagent en utilisant les machines, se copient avec les machines, ingèrent de la nourriture avec les machines. En résumé, les machines moléculaires hautement sophistiquées contrôlent tous les processus cellulaires. Ainsi les détails de la vie sont finement calibrés et la machine de la vie énormément complexe.14
Gerald Schroeder
 
Gerald Schroeder, célèbre physicien et biologiste moléculaire israélien
Geraald Schroeder, physicien et biologiste moléculaire israélien, souligne cette extraordinaire complexité:
En moyenne, chaque cellule de votre corps, à cette seconde précise, forme deux mille protéines. Chaque seconde! Dans chaque cellule. Continuellement. Et elles le font de manière si modeste. En dépit de toute cette activité, nous ne pouvons rien en ressentir. Une protéine est une série de plusieurs centaines d’acides aminés, et un acide aminé est une molécule d’une vingtaine d’atomes. Toutes les cellules, chacune d’entre elles dans votre corps sélectionne en ce moment environ cinq cent milles acides aminés, composés de quelques dix millions d’atomes, les organisant en des séries présélectionnées, les assemblant, vérifiant que chaque série est sous des formes spécifiques, et envoyant ensuite chaque protéine vers un site, des sites pour certains au sein de la cellule et pour d’autres en dehors, des sites ayant émis le signal d’un besoin de ces protéines spécifiques. Toutes les secondes. Toutes les cellules. Votre corps, et le mien aussi, est une merveille vivante.15
Comme l’écrivait Paul Davies, prétendre qu’un système aussi complexe puisse être le fruit du hasard ou des lois naturelles équivaut à affirmer qu’une maison puisse se construire en faisant exploser des briques avec de la dynamite. C’est pour ces raisons que la complexité de la vie désarme les darwinistes. Behe dit qu’aucune de leurs publications scientifiques ne donne d’explication évolutionniste de l’origine de la vie:
Si vous cherchez dans la littérature scientifique à propos de l’évolution, et si vous concentrez vos recherches sur la question de savoir comment les machines moléculaires – la base de la vie – se sont développées, vous trouverez un silence complet inquiétant. La complexité du fondement de la vie paralyse les tentatives scientifiques visant à l’expliquer; les machines moléculaires soulèvent une barrière encore impénétrable à la portée universelle du darwinisme.16
ADN, biologie moléculaire
 
La biologie moléculaire révéla que la vie est bien plus complexe qu’aucun à l’époque de Darwin n’aurait pu imaginer. Aujourd’hui nous savons que la cellule vivante est très supérieure à toutes les inventions de l’humanité. Ce fait anéantit le darwinisme qui considère la vie comme le fruit de coïncidences.
 
Après avoir investi pendant de longues années des fortunes dans la recherche sur la structure et le codage de l’ADN, les scientifiques obtinrent des informations nouvelles remarquables. Néanmoins la perfection de la structure génétique de la cellule continue à garder ses secrets. La structure complexe de l’ADN et les données vitales de haute capacité contenues dedans déconcertent ceux qui cherchent à expliquer l’origine de la vie par le hasard.
 
L’ADN est la partie la plus importante de la structure complexe d’une cellule car il détermine sa structure génétique.
En somme, les investigations menées à propos des origines de la vie ont contribué à la fin de la théorie de l’évolution. Pourquoi donc les évolutionnistes continuent-ils à s’accrocher au darwinisme?
Harold Urey, l’un des auteurs de l’expérience Miller, reconnaît:
Nous tous qui étudions l’origine de la vie trouvons que plus nous nous penchons dessus, plus nous avons le sentiment qu’elle est trop complexe pour avoir évolué d’où que ce soit. Nous croyons tous comme un article de foi que la vie est née de la matière morte sur cette planète. C’est juste que sa complexité est si grande, qu’il nous est difficile d’imaginer que ce fut vraiment le cas.17
Urey affirme que lui et nombre de ses collègues “croient” que l’origine de la vie fut un évènement fortuit. En réalité, la science n’était donc pas la base de leur expérience mais la foi. L’idée que rien n’existe en dehors de la matière et que tout doit être expliqué en termes d’effets physiques relève de la philosophie matérialiste.
Le darwinisme s’est effondré scientifiquement et seule la foi aveugle en sa philosophie le maintient en vie, mais cela ne suffira jamais à le revivifier en tant que théorie.

NOTES

7- CHARLES DARWIN TO J.D. HOOKER, Down [March 29, 1863]. http://ibiblio.org/gutenberg/etext00/2llcd10.txt 
8- "The Crucible of Life", Earth, Şubat 1998 
9- "Origin of Life on Earth", National Geographic, Mart 1998 
10- Jonathan Wells, Icons of Evolution, Science or Myth, Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Washington, DC, Regnery Publishing, 2000, s. 21 
11- Jeremy Rifkin, Darwin'in Çöküşü, Ufuk Kitapları, İstanbul 2001, s.133 
12- Paul Davies, C.W. [renouned physicist] & Adams Phillip [journalist], "More Big Questions," ABC Books: Sydney, Australia, 1998, ss.53-54, 47-48, 48 
13- Michael J. Behe, Darwin'in Kara Kutusu, "Evrim Teorisi"ne Karşı Biyokimyasal Zafer, Aksoy Yayıncılık, 1998, s.8 
14- Michael J. Behe, Darwin'in Kara Kutusu, s.14 
15- Gerald L. Schroeder, Tanrı'nın Saklı Yüzü, Gelenek Yayıncılık, Nisan 2003, İstanbul, ss.67-68 
16- Michael J. Behe, Darwin'in Kara Kutusu, s.15 
17- W. R. Bird, The Origin of Species Revisited, Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, s. 325